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Vincent

Infertilité: les alternatives à la PMA


Lorsque bébé tant désiré se fait attendre, un coup de pouce ostéopathique peut s’avérer utile. Plus particulièrement lorsque les troubles de la fertilité ont une origine inexpliquée, en dehors de toute pathologie médicale.

En quoi l’ostéopathie peut être une aide précieuse ?

La fécondation et la nidation peuvent être efficaces s’il n’existe aucune tension susceptible de perturber ces 2 phénomènes. En clair, il faut que la mobilité et la vascularisation des organes de la reproduction soit optimum (utérus, ovaires, trompes etc…)

Ces tensions, ce manque de mobilité, peuvent être dues à une chute importante (même ancienne), un accident de la voie publique, un choc traumatique émotionnel, des infections à répétition, des séquelles de chirurgies (cicatrices) etc…

Votre ostéopathe préféré va investiguer 3 principales régions:

  1. la région du petit bassin: le travail de cette zone va permettre d’équilibrer les tensions qui empêchent les organes génitaux d’accueillir l’œuf fécondé et permettre à l’ovulation d’être de meilleure qualité.

  2. la région digestive : équilibrer les tensions ligamentaires des organes digestifs sus-jacents et ainsi réduire la pression consécutive sur ces fameux organes reproducteurs.

  3. la région crânienne: c’est à ce niveau que la régulation hormonale se fait, d’où l’importance de ne pas oublier de traiter cette zone ! Le traitement de cette région permet de favoriser une certaine sérénité de la patiente.

L’homme est-il aussi concerné ?

Le conjoint aussi peut bénéficier d’un « rééquilibrage » général.

Un travail sur la mécanique du bassin aura des répercussions au niveau testiculaire. De même, en travaillant sur la vascularisation, on agit sur la prostate (glande impliquée dans la fertilité masculine).

La 1ere consultation

Je m’intéresse à la personne dans sa globalité.

J’investigue sur tout le corps. La séance peut durer une heure.

Dans l’idéal, elle devrait avoir lieu pendant la première semaine qui suit les règles. Il n’y a pas encore d’imprégnation hormonale. On est au plus près de la réalité de la mobilité des tissus.

En complément du traitement ?

Une association britannique pour la promotion des soins préconceptuels a mis au point un programme naturel bien documenté visant à promouvoir la fécondité naturelle avec un taux de succès de 75 %.

  • Mangez équilibré. Pour un niveau optimal des hormones qui améliorent la fécondité, privilégiez tous les aliments complets en mettant l’accent sur les protéines de qualité sans oublier de faire le plein de fruits et de légumes frais. Ne buvez que de l’eau filtrée ou en bouteille de verre.

  • Faites attention à votre poids. Le fait d’être un surpoids ou maigre peut contribuer à un problème de stérilité (Fertility and Sterility, 1988 ; 50 : 721–726).

  • Arrêtez de fumer. D’après une étude britannique sur plus de 17 000 femmes, plus une femme fume de cigarettes et moins elle est susceptible de concevoir (British Medical Journal [Clinical Research Ed.], 1985 ; 290 : 1697–1700). Le tabac a également un effet négatif sur la fertilité masculine (Acta Médica Portuguesa, 2009 ; 22 : 753–758).

  • Évitez l’alcool. Même une consommation modérée d’alcool (cinq verres ou moins par semaine) peut contribuer à la stérilité d’une femme (British Medical Journal, 1998 ; 317 : 505–510). De plus, le risque d’endométriose, une cause fréquente de stérilité, est environ supérieur de 50 % chez les femmes qui boivent, quelle que soit leur consommation, par rapport à celles qui ne boivent jamais (American Journal of Public Health, 1994 ; 84 : 1429–1432). Chez les hommes, la consommation d’alcool nuit à la concentration des spermatozoïdes et à leur mobilité, à savoir leur capacité à se diriger vers l’ovule (Fertility and Sterility, 2012 ; 97 : 53–59).

  • Limitez la caféine. Sur 104 femmes en bonne santé voulant un bébé, celles qui buvaient une tasse de café par jour ou plus avaient deux fois moins de chances de tomber enceinte, par cycle menstruel, par rapport aux femmes qui en consommaient moins (Lancet, 1988 ; 2 : 1453–1456). En effet, plus la prise de caféine est importante, quelle que soit sa source (thé, boissons à base de cola, barres chocolatées), et moins les chances de tomber enceinte sont grandes (Reproductive Toxicology, 1998 ; 12 : 289–295).

  • Recherchez d’éventuelles allergies et/ou intolérances. Les allergies alimentaires comme l’intolérance au gluten peuvent jouer un rôle dans la stérilité (The Journal of Reproductive Medicine, 2010 ; 55 : 3–8). Une femme souffrant de stérilité et d’intolérance au gluten a ainsi pu concevoir huit moins après avoir cessé de consommer des produits à base de gluten. Les chercheurs en ont conclu qu’il faudrait « rechercher une maladie cœliaque chez les femmes stériles dont on ne comprend pas la cause et qui souffrent d’anémie, car une modification de leur régime alimentaire peut résoudre leur problème de stérilité » (Fertility and Sterility, 2010 ; 94 : 2771).

  • Recherchez d’éventuelles carences nutritionnelles. Une étude du Dr Stephen Davies, du Biolab Medical Unit à Londres, a montré qu’une carence en magnésium est associée à la stérilité féminine, à une augmentation du nombre de fausses-couches ainsi que de l’incidence des prématurés et des bébés en sous-poids. Après avoir donné durant quatre mois du magnésium à six femmes qui en manquaient et souffraient de stérilité, elles sont toutes tombées enceintes dans les huit mois qui ont suivi et ont accouché de bébés en parfaite santé. Chez six autres femmes dont la stérilité était inexpliquée et qui demeuraient carencées en magnésium au bout de quatre mois de traitement, une cure supplémentaire de deux mois de magnésium ainsi que de sélénium leur a permis de concevoir dans les huit mois qui ont suivi et de donner naissance à des bébés en bonne santé, leur taux de magnésium étant devenu normal (Magnesium Research, 1994 ; 7 : 49–57). Chez les hommes, une carence en zinc serait associe à une mauvaise qualité des spermatozoïdes et à la stérilité (Nutrition Research, 2009 ; 29 : 82–88).

  • Faites dépister d’éventuelles infections. Les infections gynécologiques sont une cause majeure de stérilité (Enfermedades Infecciosas y Microbiología Clínica, 2001 ; 19 : 261–266). Les infections à Chlamydia trachomatis sont les plus fréquentes et leur incidence a augmenté ces 10 dernières années. Non traitées, elles sont responsables d’un grand nombre de salpingites (l’inflammation des trompes de Fallope), de grossesses extra-utérines et de stérilité (Clinical Microbioly and Infection, 2009 ; 15 : 4–10).

  • Évitez le stress. Les couples stériles ont tendance à être plus stressés que les couples féconds, ce qui suggère un effet négatif du stress sur la reproduction (International Journal of Fertility and Sterility, 1986 ; 31 : 153–159). Cela pourrait expliquer pourquoi les techniques de relaxation comme la méditation et le yoga se sont avérées bénéfiques (Fertility and Sterility, 2003 ; 80 suppl. 4 : 46–51).

  • Limitez l’exposition aux produits toxiques. De plus en plus de preuves laissent penser que la stérilité pourrait être due à des produits chimiques habituellement présents dans l’environnement, comme les pesticides et les produits à base de plastique.

«Vivre la naissance d’un enfant est notre chance la plus accessible de saisir le sens du mot miracle.» -Paul Carvel

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