La principale raison de la faillite de la science médicale moderne, c’est qu’elle s’attache aux manifestations et non aux causes. Trop souvent la nature réelle de la maladie est masquée, ce qui a facilité l’étendue de l'errance thérapeutique.
La situation est celle d’un ennemi solidement retranché dans les collines, menant une incessante action de guérillas dans les pays d’alentour, pendant que la population, ignorant la garnison fortifiée, se contente de réparer ses maisons endommagées et d’enterrer ses morts, qui sont la conséquence de ses raids. Telle est, d’une manière générale, la situation de la médecine d’aujourd’hui.
Rien de plus que du rafistolage de blessés et l’enterrement des tués, sans que l’on s’arrête un instant à la place forte.
La maladie est l’aboutissement de forces agissant depuis longtemps et en profondeur. C’est le malade qui doit être traité, non la maladie!
Réservons la médecine pour les urgences
Face à l’augmentation des problèmes de diabète, d’arthrose, de mal de dos, de maladies cardiaques, de cancer mais aussi dépression, insomnie, démences, maladies neurodégénératives etc., la médecine a réagi en créant des masses de médicaments pour masquer les symptômes de ces maladies.
Mais ajouter des médicaments chimiques à un mode de vie qui déjà ne convient pas à votre organisme ne peut que détériorer encore plus votre santé.
Il ne faut pas être naïf : la plupart de nos problèmes de santé ne sont que des réactions d’adaptation naturelles de notre corps aux maltraitances que nous lui infligeons.
Ne coupez pas la communication avec vos organes
Empêcher vos organes de s’exprimer, c’est préparer le terrain pour des problèmes de santé bien plus graves demain.
Je reste convaincu que la hausse de la pression artérielle (hypertension), la hausse du taux de cholestérol, le gain de poids, le mal de dos, de tête, et même l’insomnie et la dépression, sont des réactions biologiques nécessaires, une sorte de pompier intérieur qui se met en route pour éteindre l’incendie. Or, tuer le pompier, cela n’éteint pas l’incendie.
Beaucoup de médicaments éliminent les symptômes mais ne soignent pas la cause
Au début les médicaments ça marche, c’est formidable. Mais plus vous étouffez les signes que votre corps essaye de vous envoyer, plus vos organes se mettent à crier. À ce petit jeu, la nature finit toujours par gagner.
Bloquer nos mécanismes physiologiques normaux par des médicaments semble une idée dangereuse. On ne voit pas comment cela pourrait ne pas avoir d’effets indésirables graves à long terme.
Les médicaments nous empêchent d’entendre les signaux que notre corps cherche désespérément à nous envoyer. Alors sachons les réserver pour les vraies urgences, lorsqu’il n’y a pas de solution naturelle possible.
Pour tous les autres cas, essayons d’écouter, et de comprendre.
SAWABONA!*
A votre santé!
* Salut employé en Afrique du Sud qui signifie à l’autre « je te respecte, je te considère, tu es important pour moi ». En réponse duquel les gens disent: »SHIKOBA!! » qui signifie « alors j’existe pour toi ».
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Sources :
Jean Marc Dupuis, Santé Nature Innovation: réservons la médecine aux urgences
Revue Alternatif bien être n°94, juillet 2014.